Farines animales, le retour

Publié le par oui au bio

Interdites en Europe après l'apparition de la maladie de la vache folle, les farines animales pourraient être de nouveau acceptées pour certains types d'élevages. La mesure, proposée par la Commission européenne, a reçu l'aval du Conseil national de l'alimentation (CNA), le 31 mai dernier. Les membres du CNA, qui travaillent sur le sujet depuis le mois d'octobre, estiment la situation sanitaire “désormais maîtrisée”. La filière aquacole est privilégiée pour la réintroduction des farines animales, car elle “minimise les risques de contamination croisée". Dans son projet, la Commission européenne prévoit de maintenir l'interdiction de donner des protéines animales à des ruminants censés se nourrir d'herbe, ou de nourrir un animal avec des protéines issues de sa propre espèce. Le CNA rendra son avis le 15 septembre au gouvernement.
Fabriquées à partir des os et des viandes issues des carcasses des animaux d'élevage, les farines animales, riches en protéines, sont entrées pendant des années dans l'alimentation du bétail. Elles ont été interdites, il y a une dizaine d'années, car soupçonnées d'avoir contribué à la transmission de l'encéphalite spongiforme bovine (ESB), plus connue sous le nom de maladie de la vache folle. Selon un sondage effectué par l'association CLCV (aasociation de consommateurs et d’usagers), 88% des consommateurs interrogés ont affirmé leur opposition au retour des farines animales. «Les Français restent très marqués par la psychose de la maladie de la vache folle, il subsiste un traumatisme avec les farines animales, estime Charles Pernin, chargé de mission alimentaire à la CLCV.

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